Quel paradoxe! En juin 2013, 245 milliards d’Euros dormaient
sur les comptes d’épargne en Belgique, avec un taux annuel
de base de 0,5%… Au Guatemala et au Honduras, un paysan
qui veut investir dans sa parcelle de café ou dans ses ruches
sera heureux d’obtenir un prêt bancaire à un taux annuel de
30%… Les spéculateurs, eux, savent où placer leur argent : en
quinze ans, la part de la spéculation sur les marchés à terme
des produits agricoles est passée de 12% à 61%… Décidément,
la Terre ne tourne pas juste…
Benoît Olivier