Les producteurs du miel Maya vivent au Mexique et au Guatemala. Ce sont de petits paysans marginalisés : ils disposent de moyens rudimentaires et pratiquent l’apiculture dans une stratégie de survie. Dans ces conditions, il peut paraître parfois difficile de leur imposer les exigences du marché européen en matière de qualité du miel. Cependant, nous avons toujours estimé que le meilleur service à rendre à nos partenaires consistait précisément à les aider à relever ce défi. Pour assurer la qualité du miel Maya, nous pouvons compter sur les atouts suivants :
1 – Lien Direct avec les Producteurs pour une Confiance Durable
Un contact direct avec le producteur lui-même, par l’intermédiaire de nos correspondants mexicains et guatémaltèques, mais aussi grâce à des voyages annuels de représentants de notre organisation. Lorsque le producteur connaît le consommateur final de son miel, il donne plus d’importance à la qualité de son produit. Cette relation de confiance est la base de tout système de qualité qui veut travailler à long terme.
2 – Traçabilité Exemplaire
Une traçabilité sans faille, du miel récolté jusqu’à l’empotage. Le miel importé par Maya Fair Trading n’est pas homogénéisé sur le lieu de production : chaque fût de miel vient donc d’un apiculteur, ou d’un groupe d’apiculteurs, précisément identifié par un numéro reproduit sur la liste de colisage qui accompagne les fûts.
3 – Contrôle Précis de la Qualité du Miel
Une politique d’échantillonnage qui ne laisse pas de place au hasard : à l’arrivage du conteneur en Belgique, un échantillon est prélevé dans chaque fût (dans un conteneur de vingt tonnes, il y a 68 fûts) afin d’éviter qu’aucun apiculteur ou groupe d’apiculteurs ne passe à travers les mailles du filet. Au contraire, dans le cas d’un conteneur dont le miel a été homogénéisé sur place pratique courante dans le miel d’importation, quelques échantillons suffisent pour contrôler l’ensemble du conteneur. Mais homogénéisation signifie aussi dilution et occultation de problèmes éventuels. Notre méthode, plus contraignante, permet de détecter plus vite des défauts éventuellement présents chez certains apiculteurs, avant qu’ils ne risquent de se généraliser. Cette méthode est dès lors davantage préventive.
4 – Contrôle Qualité Rigoureux
La réalisation d’analyses très complètes en Belgique, dont les résultats sont communiqués directement aux producteurs. Si des conditions contractuelles n’ont pas été respectées (par exemple, le taux d’humidité maximum, fixé à 18 %), une pénalité est appliquée sur le prix à payer. Ceci se fait dans un dialogue constructif avec l’organisation des producteurs, avec le souci de connaître les raisons de cette défaillance : par exemple, un ouragan au moment de la récolte a eu pour effet d’augmenter le taux d’humidité, un entrepôt inadéquat n’a pas suffisamment protégé le miel des ardeurs du soleil, etc.
5 – Vers une Apiculture Responsable pour un Miel de Qualité Exceptionnelle
La prise en compte de l’intérêt d’une conversion à l’apiculture bio : chacune de nos organisations partenaires a débuté en 2001 une réflexion sur la possibilité de cette conversion.
Tous les apiculteurs ne pourront peut-être pas se convertir principalement à cause des contraintes administratives et du coût de la certification mais ceux qui le feront exerceront un effet positif sur le contrôle de qualité de l’ensemble de leur organisation. De façon générale, tous ces groupes de producteurs sont situés dans des régions préservées de la pollution et jouissent de conditions particulièrement favorables à la récolte d’un miel 100 % naturel.
Bien entendu, les principes mentionnés ci-dessus sont tout autant valables en Belgique au niveau de l’empotage en bocal ou de l’incorporation du miel dans des produits dérivés (mini-bonbons, spéculoos, pains d’épices, etc.).
Les sous-traitants auxquels nous confions ces opérations respectent les normes HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point)
La qualité n’est pas le fruit du hasard !
Dans le courant de l’année 2001, Test-Achats, magazine belge des consommateurs, a mené une enquête sur le miel. Ses résultats ont été publiés dans le numéro 451 de février 2021 et transmis à la presse dans un communiqué insistant sur « la mauvaise qualité du miel importé »…
Lire la suite… dans “Des abeilles et des hommes” Chapitre 4